L’histoire

Le Pugilisme est l’une de disciplines des Jeux Olympiques le plus anciennes. Les participants étaient influencés par la mythologie et la religion, leur sacrifice physique était une offrande aux dieux, un acte d’honneur. Le Pugiliste n’était pas seulement un sportif mais un personnage mystique marqué par son mental et sa spiritualité.

Le choix du cadre

La clé de la nouvelle implantation de la statue repose sur le choix du cadre. L’espace libre devant la façade sud-est du bâtiment Letessier, le « gimnasium du XXI siècle » dédié en partie à la boxe, devient l’endroit idéal, au bout de l’ancien axe historique, refait en terre battue lors des travaux d’aménagements extérieurs de la zone Sud Ouest.

Le Pugilat attend son adversaire sur la « skamma », également conçu en terre battue. Ce terrain de combat n’avait ni forme ni dimensions précises. Le projet prévoit de placer la statue en position excentrée, dans un plan carré de 4×4 mètres, délimité avec un profilé métallique au-delà duquel les admirateurs d’aujourd’hui se confondront avec le public de l’époque. A la nuit tombée, la mise en lumière de la skamma et de la statue recouverte de feuilles d’or sublimera l’ensemble. Le pugiliste aura retrouvé sa place.

La projection dans l’espace

La relation entre la statue et l’espace environnant permettra au spectateur de voyager dans l’Antiquité et de se mettre dans la peau de l’adversaire. Ainsi, le Pugiliste de Séraphin Gilly reviendra à la vie :

« Son regard est perdu dans les yeux de son rival, le déhanchement de sa jambe d’appui incite le mouvement envers son adversaire, ses mains sont protégées avec des bandeaux en cuir, son corps complètement nu est baigné dans l’huile et recouvert de sable fin. Il est 14h00. Il fait très chaud. Le soleil tape fort sur la « skamma », ce terrain constitué d’un mélange de terre et sable. Notre pugilat est prêt au combat. Il est prêt à se battre ».